Québec met la barre haute!
Quand Richard Desjardins a posé la candidature de Québec pour la tenue de la World Conference on Timber Engineering 2014, l’ingénieur civil souhaitait peut-être montrer à tous ses collègues de Vienne et de Séoul de quel bois on se chauffe !
En tant que président de WCTE 2014, l’ex-directeur de FPInnovations avait tout un défi à relever : impressionner une galerie de 900 participants provenant de 42 pays dans le monde. En plus bien sûr de respecter un imposant budget de 800 000$ servant à orchestrer l’important événement qui eut lieu au Centre des congrès de Québec, du 10 au 14 août 2014.
Les partenaires et fournisseurs de services ont tout fait pour nous alléger la tâche, pour que nous puissions nous concentrer sur les contenus et pour que tout roule au quart de tour.
Un vent de renouveau
« Depuis 25 ans, la WCTE nous avait habitués à des destinations plus traditionnelles, naturellement reliées au secteur forestier », avoue l’ingénieur, faisant ainsi référence à Vancouver, au Japon, à la Nouvelle-Zélande, à l’Autriche, à l’Allemagne et au nord de l’Italie. « Il y avait un trou béant dans la représentation du secteur forestier du côté du nord-est américain. On a décidé de prendre notre place en suggérant Québec comme lieu de rassemblement pour 2014 », mentionne l’ingénieur.
Pourquoi Québec ? Bien sûr, parce qu’elle est belle. Mais pour Richard Desjardins, trois raisons ont forcé sa candidature, la première étant le besoin de rappeler le rôle fondamental de l’industrie du bois, et ce, dès la fondation de Québec. « On a voulu ensuite montrer aux délégués le lieu où on travaille chaque jour ainsi que l’étroite synergie qui existe entre les partenaires hôtes que sont l’Université Laval (Faculté de foresterie), les gouvernements et nous, les gens de l’industrie », affirme le spécialiste. Et la troisième raison ? « On voulait recevoir nos délégués au cœur d’un site patrimonial considéré comme le berceau de l’Amérique francophone. Pas sur le bord d’un parc industriel ennuyeux et ennuyant », conclut M. Desjardins.
Calibre international
Les délégués fréquentant le WCTE y viennent bien sûr pour la qualité des contenus scientifiques. Selon l’ingénieur, la destination peut aussi avoir un impact important sur le nombre de délégués. « À la fin du congrès en 2012, on a dévoilé que le prochain congrès aurait lieu à Québec, deux ans plus tard. Des délégués de l’Office de tourisme de Québec sont venus présenter la destination et on a vu tout de suite l’intérêt qu’ils ont réussi à susciter », constate Richard Desjardins. Du coup, les inscriptions – qui tournaient autour de 400 à 500 personnes – ont vite atteint les 900. « Il faut dire que la FPS, la Forest Product Society, tenait en parallèle à Québec sa réunion annuelle. Mais je crois sincèrement qu’on a monté la barre de trois niveaux », rigole un peu monsieur Desjardins inquiet pour les organisateurs des congrès de Vienne (2016) et de Séoul (2018).
Le facteur wow
Ce que les délégués de la WCTE ont retenu ? « Ils ont adoré notre côté latin, le fait français de Québec. Et ils ont aussi été impressionnés de voir à quel point la ville est sécuritaire. Mais ce qui les a totalement épatés, c’est la qualité de la nourriture et la prestation sans faille offerte par le Centre des congrès de Québec », poursuit Richard Desjardins. « Les partenaires et fournisseurs de services ont tout fait pour nous alléger la tâche, pour que nous puissions nous concentrer sur les contenus et pour que tout roule au quart de tour ». Pour Richard Desjardins, Québec joue sans l’ombre d’un doute dans les ligues majeures.