ISCAR 2017 : Québec attire une première canadienne
Près de 600 participants de plus de 70 pays sont récemment venus à Québec pour prendre part au 5e Congrès de l’International Society for Cultural-historical Activity Research (ISCAR). Tenu aux trois ans, cet événement a eu lieu du 27 août au 1er septembre 2017 et a réuni des chercheurs, théoriciens et praticiens de partout à travers le monde pour parler d’une recherche théorique et empirique multidisciplinaire sur les pratiques humaines sociales, culturelles et historiques.
Après l’Espagne, les États-Unis, l’Italie et l’Australie, c’était au tour du Canada (une première!) de recevoir l’événement. Dr Fernand Gervais, doyen de la Faculté de l’éducation à l’Université Laval, a présidé le comité organisateur du congrès et a été l’instigateur de la candidature de Québec comme ville hôte de l’événement.
Son équipe et lui, avec l’aide du Cercle des ambassadeurs de Québec et du Centre des congrès de Québec, ont préparé un dossier qui visait non seulement à vendre la ville, mais aussi sa capacité en matière d’infrastructures et de logistique ainsi que la crédibilité de sa recherche dans le domaine.
Québec est tellement facile à vendre. La ville est un outil promotionnel en soi, dit M. Gervais. Québec, c’est la quintessence d’une ville européenne au cœur de l’Amérique du Nord.
Nous avons démontré au comité décideur à quel point la trame historique et culturelle de la ville constituait un décor parfait pour l’événement et son sujet. »
Même si la collecte des commentaires des participants est encore en cours, M. Gervais sait déjà que l’événement est un grand succès. « Nous avons investi dans le marketing de l’événement afin d’attirer des participants, mais aussi d’excellents conférenciers. Si nous avons pu convaincre de gros noms à venir au congrès, c’est aussi en partie grâce aux thèmes et aux sujets que nous avons choisis », précise-t-il.
Comme le fait remarquer M. Gervais, tout chercheur qui souhaite organiser un tel événement ne peut le faire seul. « Les scientifiques universitaires sont bien sûr très méthodiques et orientés vers les détails, ce qui est bien pratique pour organiser un événement. Toutefois, c’est lorsque vous tentez d’attacher toutes les ficelles d’un événement que vous vous rendez compte que vous êtes un universitaire et non un organisateur d’événements! »
Le comité organisateur d’ISCAR 2017 s’est fié aux experts du Cercle des ambassadeurs de Québec et à l’équipe du Centre des congrès de Québec pour les questions de logistique. « Le diable est dans les détails, ajoute M. Gervais. Et des détails, il y en a beaucoup! »
De la gestion des voyages et des hébergements jusqu’aux activités hors programme en passant par les présentations, tout s’est déroulé sans anicroche, M. Gervais remercie d’ailleurs l’équipe de logistique pour avoir vu à tout afin que lui et son équipe puissent se concentrer sur les thèmes du congrès. « Les participants se souviendront principalement de deux choses : la pertinence des sujets et leur expérience globale. La première est de notre ressort tandis que la deuxième est le travail de l’équipe de logistique. N’importe quel groupe scientifique qui planifie un événement et qui veut attirer des foules doit être soutenu par une solide équipe de professionnels en événement, dit-il. C’est la clé du succès. » Et c’est exactement ce qui s’est passé pour ISCAR 2017.